1/ Qui es-tu ? Quel est ton parcours ?
J’ai grandi à Marseille et j’y ai fait mes études, je suis ensuite partie 3 ans à Paris pour travailler chez Femme Actuelle. Ensuite j’ai vécu 2 ans à l’étranger, 1 an en Australie et 1 an en Nouvelle Zélande. Je suis revenue à Marseille il y a environ 10 ans, où j’ai décidé de m’installer pour être journaliste/ pigiste.
J’ai travaillé pour Femme Actuelle, Avantages, le Parisien Magazine, Public, et aussi en région pour Elle Marseille et Madame Figaro PACA.
Aujourd’hui, je me décris comme une ancienne journaliste qui a changé de métier très récemment et qui est passionnée par son nouveau métier, car c’est de la communication et du relationnel et que j’adore ça. Je suis aussi une maman, je pense que mon équipe peut en témoigner : ma journée s’arrête à 17H. On ne me verra jamais dans les soirées marseillaises ou quasiment pas car je préfère être avec mon fils qui a 3 ans et demi plutôt que de réseauter ou de voir du monde.
2/ Pourrais-tu nous décrire ton poste actuel et ton entreprise ?
J’ai lancé Cover Presse fin 2016, c’est une agence de relations presse et d’Influence. Mon travail consiste à faire parler de mes clients dans les médias locaux et nationaux et dans les nouveaux médias (digital, influenceur, webzine…).
Au départ j’étais seule, c’était facile de s’organiser. Je me donnais des horaires comme je pouvais. Ensuite dès que vous avez des collaborateurs où des stagiaires qui entrent dans la boite il faut définir une culture d’entreprise. J’essaye de la rendre cool, j’espère que j’y arrive.
Nous travaillons de chez moi, j’ai la chance d’habiter dans un lieu qui me permet d’avoir mon domicile et mes bureaux au même endroit.
J’essaye d’instaurer un climat familial au sein de Cover Presse. Par exemple quand mon fils rentre de l’école, nous continuons tant que nous pouvons de travailler mais à un moment quand il joue trop autour de nous, qu’il fait trop de bruit nous devons nous arrêter.
3/ Quelle est ta journée type au travail ?
Elle commence à 07h00, car le travail c’est celui de maman aussi, je m’occupe de mon fils, je l’amène à l’école à 08h30. Ensuite, je vais courir 30 minutes.
J’ai lu un livre qui s’appelle « la semaine de 4 heures » de Timothy Ferriss. Ce livre explique comment aménager son travail pour qu’il soit plus efficace, et qu’il nous prenne le moins de temps dans la journée. Suite à la lecture de ce livre j’ai changé mes horaires de travail. Avant je commençais à 09h00 mais sur les chapeaux de roue, parce qu’il fallait que je me prépare après avoir emmené mon fils à l’école, bref c’était hyper rude. Maintenant l’équipe commence à 10H00, j’ai eu le temps d’amener mon fils à l’école, de courir, de me préparer tranquillement et de ne pas arriver au début de la journée hyper stressée parce que j’ai dû courir dans tous les sens.
Finalement le bilan c’est qu’à partir de 10H, je suis hyper efficace et tout le monde est détendu. Cela peut sembler tard mais il y a une raison.
Ensuite je suis quand même bien speed jusqu’à 17H. Et après 17H, ça se calme et je redeviens maman. Il m’arrive d’avoir des RDV à l’extérieur bien sûr et ils me coupent complètement ma journée et me la désorganisent 😉
4/ As-tu un gros projet en ce moment ?
Oui, Marseille Riviera qui aura lieu le 17 mai prochain. C’est une présentation presse multi-marques. Les marques clientes présenteront leurs collections dont le Printemps et Chabrand. C’est une soirée où l’on va recevoir plus de 70 influenceurs et journalistes locaux et régionaux, qui vont découvrir ces marques mais aussi profiter de surprises : buffet d’un super resto, cookies d’un lieu très à la mode, happening de danse, DJ, jacuzzis, concours, tombola … Avec mon équipe, nous nous sommes mis en 4 pour que les clients puissent faire découvrir leurs marques aux influenceurs et que les influenceurs s’impliquent et s’éclatent.
5/ Comment décrirais-tu ton look de tous les jours ?
Jean et baskets (la dernière fois que j’ai mis des bottines et je l’ai regretté pendant 3 jours…). Jean taille haute et un petit top en général coloré ou imprimé. Par exemple une blouse qui fasse un peu plus corporate. Si j’ai rendez-vous avec un client je peux rester en Jean et baskets par contre le top doit être classe pour que l’effet reste très professionnel.
Je tiens vraiment au Jean + Baskets donc j’essaye de rendre cette tenue la plus chic possible.
6/ Peux-tu nous décrire la(les) pièces favorites ATODE et comment les portes-tu ?
Pour moi c’est la Chemise en soie Muriel. J’aime cette pièce car elle est : intemporelle, basique et qu’on peut la garder des années en plus d’être de grande qualité.
J’aime aussi le débardeur en soie Emma qui est parfait pour aller travailler !
7/ Qu’est-ce qui t’attire/te plait chez ATODE?
Comme j’ai interviewé, Caroline la fondatrice, à ses débuts il y a une question d’affect. J’ai vraiment aimé son parcours et le fait qu’elle prenne le contre-pied à l’époque de la Fast Fashion. Aujourd’hui c’est plus facile de se lancer, alors qu’auparavant ce n’était pas si évident.
J’ai aimé sa personnalité, apprécié la qualité des matières qui est exceptionnelle et la fluidité. Je me souviens à l’époque de ses pantalons de laine, elle m’avait raconté leur histoire, c’était une laine qu’elle avait fait venir d’Italie et qu’après elle faisait manufacturer en France. L’histoire d’ATODE est très belle, l’histoire des vêtements et l’histoire des matières. J’aime le fait que les pièces soient confectionnées à Marseille, à partir de très belles matières, je crois que la matière est vraiment primordiale. Et ensuite le fait que les pièces se gardent très longtemps et que l’on puisse les mixer avec des pièces d’autres saisons, forcément cela me parle.
8 / Comment décrirais-tu ta façon de consommer ?
J’ai toujours été une fille qui achète beaucoup de vêtements, notamment chez Zara. Ma façon de consommer a changé sur les 12 derniers mois. J’achetais beaucoup et je me suis rendue compte que toutes les années ou j’ai pu acheter des vêtements c’est à dire de mon adolescence à maintenant c’était un perpétuel : j’achète et je jette, ou j’achète et je donne. Si je fais le calcul j’ai perdu des milliers d’euros à donner à ma famille, aux bonnes oeuvres ou dans la rue. Puis, pour des raisons pratiques, en déménageant, j’ai dû restreindre ma garde-robe. Je me suis alors intéressée aux gardes robes capsules, j’ai mis du temps à me décider, à la faire et à aller chercher des infos. J’ai même acheté un e-book. J’ai une garde robe d’hiver et une d’été. Par contre je craque quand même sur quelques pièces de saisons car je ne peux pas m’en empêcher. Cela me permet aussi de rester à la mode car sinon c’est beaucoup de basiques.
J’achète beaucoup, beaucoup moins de vêtements, voir quasiment plus, mon budget vêtements a chuté. Par exemple avant j’achetais tout le temps des pantalons, car je me faisais l’image de la femme en pantalon et talons hauts, mais finalement ce n’est pas moi, moi j’aime les jeans. Donc je me suis fait une raison.
9 / Tu habites Marseille, aurais-tu de bonnes adresses à nous faire découvrir ?
– La Friche de la Belle de mai, il y a le restaurant « les Grandes Tables » qui est vraiment excellent.
Le Snack en bas, qui s’appelle la Salle des Machines où c’est excellent aussi. J’aime leurs expositions. Je vais également tous les lundis au marché bio, et je vais au marché trimestriel aussi qui s’appelle le marché des grandes tables. Il y a des jeux, le skate park pour mon fils.
– Dans mon ancien arrondissement qui est le 5ème. Il y a la Boulangerie « les Mains libres » qui fait un pain de fou, bio, à partir de farines très sélectionnées.
– La Boutique Chabrand aux Terrasses du port, pour les beaux sacs en cuirs à prix accessible.
– Le Restaurant « La piscine », la cuisine est vraiment top, c’est au soleil, c’est Georgiana, une ancienne de Masterchef qui fait la cuisine. C’est près de la Mairie sur le Vieux Port. La cuisine est ensoleillée, gourmande et généreuse.
10 / Tu parles de bio, consommes-tu également de la nourriture bio ?
On privilégie le bio, mais surtout nous achetons peu de produits transformés, nous sommes vraiment sur le basique : pâtes, jambon, la purée de légumes du marché bio. Et les plats aussi ne sont pas très compliqués, je ne ferais jamais de boeuf bourguignon, nous sommes simples dans notre façon de cuisiner car nous n’avons pas le temps ni l’envie.
Merci infiniment à Charlotte de nous avoir reçus dans son appartement-bureau. Vous pouvez découvrir son agence de relations presse : Cover Presse